Erstellt am 11. Dezember 2024 von Rúben Pinhal

Rúben Pinhal: Der Heilige Johannes der Täufer – „Die Stimme eines Rufers in der Wüste“ (Joh 1,23)

Rúben Pinhal ist Seminarist des Bistums Lausanne-Genf-Fribourg in der Schweiz und verbringt ein Studienjahr in München. Das Bild zeigt ein Detail aus dem Weihwasserbecken an der Seminarkirche von Max Faller: Johannes tauft Jesus.

Rúben Pinhal est séminariste du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg en Suisse et vit à Munich pour une année de formation. L’image montre un détail du bénitier de l’église du séminaire de Max Faller: Jean baptise Jésus.

Die deutsche Übersetzung finden Sie unten.

Saint Jean le Baptiste
« La voix de celui qui crie dans le désert» (Jn 1,23)

Jean le Baptiste est sûrement parmi les figures les plus mystérieuses et désarçonnantesdu Nouveau Testament. Connu surtout pour sa vie austère (cf. Mt 3,4), et l’épisode du Baptême du Christ (cf. Mt 3,13), Jean assume surtout la mission d’annoncer l’arrivée imminente du Jour du Seigneur tel que le prophétisait déjà Malachie (cf. Ml 3,23-24).

Dans notre société moderne et sécularisé où l’annonce de l’Évangile se fait de plus en plus nécessaire, la figure Jean le Baptiste est un excellent modèle pour ceux qui veulent annoncer la Bonne Nouvelle, qu’ils soient laïcs, clercs ou religieux. Nous vous proposons donc de nous arrêter un peu sur cette figure de Jean à l’aide de ce que les récits évangéliques nous racontent à son sujet.

« La voix de celui qui crie dans le désert » (Jn 1,23)

Dans chacun des quatre évangiles, la figure de Jean apparaît associée à la prophétie d’Isaïe. Dans le quatrième évangile, Jean se présente lui-même comme étant « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jn 1,23). Ce seul verset tiré du livre d’Isaïe (cf. Is 40,3) dit beaucoup de Jean et de sa mission.

Jean est la voix de celui qui crie. Il ne vient pas pour annoncer quelque chose qui viendrait de lui, au contraire, il se contente d’être l’instrument de Dieu qui l’a envoyé (cf. Jn 1,6). Celui qui crie dans le désert, c’est Dieu. Nous associons très rapidement le désert avec un lieu hostile où règne le mal, mais nous oublions tout l’arrière-fond biblique.

La tradition biblique nous présente le désert comme étant le lieu privilégié de la relation entre Dieu et son peuple. Après libéré son peuple des mains de Pharaon, le Seigneur envoie son peuple au désert (cf. Ex 16). Malgré l’infidélité du peuple qui oublie rapidement le Seigneur, Dieu prendra s’occupera et instruira son peuple pendant quarante ans avant de le faire entrer sur la terre promise.

Nous retrouvons cette même idée dans le livre d’Osée où la relation entre Dieu et son peuple est illustrée par la relation entre un époux et son épouse infidèle. Le Seigneur dit alors qu’il va séduire son peuple pour le conduire au désert et lui parler directement au cœur (cf. Os 2,16).

En prenant tout cela en compte, nous ne pouvons qu’arriver à la conclusion que celui qui crie dans le désert c’est Dieu. Il appelle son peuple à revenir vers lui. Jean est simplement la voix de ce Dieu, la voix de l’époux, qui cherche à attirer l’attention de l’épouse infidèle qui s’est détournée du Seigneur. Le prologue de Jean illustre cette mission de Jean d’une façon très belle :

Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean. Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Celui-là n’était pas la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière. (Jn 1,6-8)

Pour reprendre les images utilisées dans le Prologue, on pourrait dire que Jean n’est que la voix qui fait parvenir le Verbe jusqu’aux oreilles de ces auditeurs. Il est l’instrument, mais il n’est ni celui qui crie, ni le contenu du message.

Cela illustre parfaitement la mission de celui qui décide d’annoncer l’Évangile. Il doit être conscient qu’il n’est que l’instrument qui fera en sorte que la Parole, que le Verbe, soit entendue par ceux que Dieu appelle. Il ne faut en aucun cas chercher à réduire, changer ou adapter l’Évangile, la Parole conduit nécessairement au désert, ce n’est jamais agréable, mais c’est là que Dieu attend son peuple.

 

Jean le Précurseur

En plus d’être la voix, Jean est aussi connu sous le nom de Précurseur, celui qui vient avant. Cela est perceptible dans les quatre évangiles mais plus particulièrement dans celui de Luc qui nous transmet aussi le récit de l’enfance de Jean.

Dans les quatre premiers chapitres de l’Évangile selon Luc, la vie de Jésus semble suivre le même cours que celle de Jean. L’ange apporte l’annonce à Zacharie (cf. Lc 1,5s.), puis seulement après à Marie (cf. Lc 1,26s.), Jean naît et est visité par les voisins (cf. Lc 1,57-58), puis c’est au tour de Jésus de naître et d’être visité par les bergers (cf. Lc 2, 1s.), Jean est au désert et prêche (cf. Lc 3,1s.) et Jésus ne commence son ministère qu’après avoir été baptisé par Jean et avoir fait un séjour au désert (cf. Lc 4, 1-13). Le témoignage de Jean ira jusque dans la mort, puisqu’il meurt le premier à cause de son enseignement dérangeant (cf. Mc 6,17s.)

Une interprétation mal avisée de ce texte pourrait conduire à penser que Jésus ne fait que suivre Jean, alors que ce que l’évangéliste veut signifier c’est l’inverse : Jean anticipe ce que Jésus va faire. La vie de Jean est, en quelque sorte, une préfiguration de celle du Christ, à ceci près que tout ce que Jean a accompli, Jésus le fera de façon plus parfaite.

La conception de Jean est miraculeuse, puisque ses parents étaient vieux et stériles (cf. Lc 1,7), celle de Jésus l’est encore plus puisque Marie ne connaît pas d’homme (cf. Lc 1,34), c’est-à-dire qu’elle est vierge. Lors de la naissance de Jean, les voisins viennent se réjouir de sa naissance (cf. Lc 1,58), lors de celle de Jésus, ce sont les anges du ciel qui proclament la gloire de Dieu (cf. Lc 2,13s.). Jean est « la voix de celui qui crie dans le désert » (Lc 3,4), Jésus est le Fils (cf. Lc 3,22).

Jean est le précurseur en tout ce qui concerne uniquement la vie terrestre de Jésus, or, il ne faut pas oublier que le Fils de Marie est aussi le Fils de Dieu. L’Évangile selon Jean manifeste cela d’une façon assez claire dans le premier chapitre. Les trois premiers versets du prologue ne laissent aucun doute à ce sujet.

Au commencement était le Verbe er le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut. (Jn 1,1-3)

Le Verbe, qui s’incarne par la suite (cf. Jn 1,14), était là avant que Jean ne vienne à l’existence (cf. Jn 1,6). Jean a bien conscience de cela puisqu’il dit lui-même que celui qui vient après lui, lui est passé devant, dans la mesure où il existait déjà avant lui (cf. Jn 1,30).

Le deuxième évènement qui fait Jésus précédé Jean est bien sûr la Résurrection. Avant Jésus, beaucoup étaient revenus à la vie, comme Lazare (cf. Jn 11), mais le Christ est le premier à triompher de la mort. La meilleure image pour expliquer cela est celle du peuple face à la mer en Exode 14. Ceux qui meurent entrent dans les eaux, ceux qui reviennent à la vie sont ceux qui retournent sur la marge, du côté des Égyptiens, le Christ est le premier à entrer dans cette mer et à ressortir de l’autre côté.

Ainsi, la vie de Jean est encadrée par la vie divine de Jésus qui était avant lui et qui le premier se lève victorieux d’entre les morts. Sa vie est un témoignage de celle de Jésus et non pas le modèle dont celle de Jésus serait la copie. Il est le Précurseur, il vient simplement préparer le chemin pour que celui qui est le Premier puisse passer. Sa mission est cependant loin d’être secondaire, puisqu’il nous montre l’exemple à suivre.

En tant qu’il est la voix, Jean nous enseigne que nous ne sommes pas les maîtres du message, que nous avons à transmettre, en tant qu’il est le Précurseur, il nous montre que notre vie est elle aussi un témoignage qui dot préparer la venue du Seigneur.

Notre vie doit être comme celle de Jean à l’image de Jésus. Elle doit être un témoignage. Notre vie doit servir de porte d’entrée vers Jésus. Ceux qui nous voient devraient avoir envie de s’approcher pour voir pour que nous puissions ensuite leur indiquer Jésus, comme faisait Jean.

 

Conclusion

Cette brève étude nous conduit à trouver en Jean un modèle pour l’annonce de l’Évangile. Il est la voix et le précurseur. Ce qu’il vit dit et ce qu’il vit ne viennent pas de lui, mais de Dieu qui l’a envoyé. Il prépare le chemin pour la venue du Seigneur en prêchant la conversion et en indiquant celui qui est véritablement l’Agneau.

Ce témoignage de vie invite tous ceux qui veulent à annoncer l’Évangile à la prudence : il ne faut pas tomber dans le piège de s’annoncer soi-même. L’Évangile que nous avons à véhiculer est celui du Christ et la vie que nous avons à mener est la sienne.

Le monde dans lequel nous vivons est une sorte de désert spirituel. Il faut donc profiter de l’occasion pour annoncer la Bonne Nouvelle, puisque c’est justement au désert que l’homme trouve Dieu. Le témoignage de Jean le Baptiste nous mets aussi en garde : celui qui décide d’annoncer le Seigneur, d’une façon ou d’une autre, versera son sang, comme le Seigneur lui-même. Il faut cependant garder l’espérance : comme Jean, le Christ est mort et, un jour, comme Jésus, Jean ressuscitera.

 

 

 

Rúben Pinhal

Der Heilige Johannes der Täufer

 

„Die Stimme eines Rufers in der Wüste“ (Joh 1,23)

Johannes der Täufer gehört sicherlich zu den geheimnisvollsten und verwirrendsten Figuren des Neuen Testaments. Johannes, der vor allem für sein strenges Leben (vgl. Mt 3,4) und die Begebenheit der Taufe Christi (vgl. Mt 3,13) bekannt ist, hat vor allem die Aufgabe, die bevorstehende Ankunft des Tages des Herrn anzukündigen, wie sie bereits von Maleachi prophezeit wurde (vgl. Ml 3,23-24).

In unserer modernen, säkularisierten Gesellschaft, in der die Verkündigung des Evangeliums immer notwendiger wird, ist Johannes der Täufer ein hervorragendes Vorbild für alle, die die Frohe Botschaft verkünden wollen, seien es Laien, Kleriker oder Ordensleute. Wir schlagen daher vor, dass wir uns ein wenig mit dieser Figur des Johannes beschäftigen, und zwar anhand dessen, was uns die Evangelien über ihn erzählen.

 

„Die Stimme des Rufers in der Wüste“ (Joh 1,23).

In jedem der vier Evangelien erscheint die Gestalt des Johannes in Verbindung mit der Prophezeiung Jesajas. Im vierten Evangelium stellt Johannes sich selbst als „die Stimme dessen, der in der Wüste ruft“ (Joh 1,23) vor. Dieser eine Vers aus dem Buch Jesaja (vgl. Jes 40,3) sagt viel über Johannes und seine Mission aus.

Johannes ist die Stimme des Rufenden. Er kommt nicht, um etwas zu verkünden, das von ihm kommt, im Gegenteil, er begnügt sich damit, das Werkzeug Gottes zu sein, der ihn gesandt hat (vgl. Joh 1,6). Derjenige, der in der Wüste ruft, ist Gott. Wir verbinden die Wüste sehr schnell mit einem feindlichen Ort, an dem das Böse herrscht, aber wir vergessen dabei den gesamten biblischen Hintergrund.

Die biblische Tradition stellt uns die Wüste als den besonderen Ort der Beziehung zwischen Gott und seinem Volk vor. Nachdem der Herr sein Volk aus den Händen des Pharao befreit hatte, schickte er sein Volk in die Wüste (vgl. Ex 16). Trotz der Untreue des Volkes, das den Herrn schnell vergisst, wird Gott sich vierzig Jahre lang um sein Volk kümmern und es unterweisen, bevor er es in das verheißene Land führt.

Wir finden denselben Gedanken im Buch Hosea, wo die Beziehung zwischen Gott und seinem Volk durch die Beziehung zwischen einem Bräutigam und seiner untreuen Braut veranschaulicht wird. Der Herr sagt dann, dass er sein Volk verführen wird, um es in die Wüste zu führen und direkt zu seinem Herzen zu sprechen (vgl. Hos 2,16).

Wenn wir all dies in Betracht ziehen, können wir nur zu dem Schluss kommen, dass der, der in der Wüste ruft, Gott ist. Er ruft sein Volk auf, zu ihm zurückzukehren. Johannes ist einfach die Stimme dieses Gottes, die Stimme des Bräutigams, der die Aufmerksamkeit der untreuen Braut, die sich vom Herrn abgewandt hat, auf sich ziehen will. Der Prolog des Johannes veranschaulicht diese Mission des Johannes auf eine sehr schöne Weise:

„Ein Mensch trat auf, von Gott gesandt; sein Name war Johannes. Er kam als Zeuge, um Zeugnis abzulegen für das Licht, damit alle durch ihn zum Glauben kommen. Er war nicht selbst das Licht, er sollte nur Zeugnis ablegen für das Licht.“ (Joh 1,6-8)

Um die im Prolog verwendeten Bilder aufzugreifen, könnte man sagen, dass Johannes nur die Stimme ist, die das Wort bis zu den Ohren dieser Zuhörer gelangen lässt. Er ist das Instrument, aber er ist weder derjenige, der ruft, noch der Inhalt der Botschaft.

Dies ist ein gutes Beispiel für die Aufgabe desjenigen, der sich dazu entschließt, das Evangelium zu verkünden. Er muss sich bewusst sein, dass er nur das Instrument ist, das dafür sorgt, dass das Wort, das Wort, von denen, die Gott ruft, gehört wird. Man sollte auf keinen Fall versuchen, das Evangelium zu reduzieren, zu verändern oder anzupassen. Das Wort führt zwangsläufig in die Wüste, das ist nie angenehm, aber dort wartet Gott auf sein Volk.

 

Johannes der Vorläufer

Johannes ist nicht nur die Stimme, sondern auch als Vorläufer bekannt, als derjenige, der vorangeht. Dies ist in allen vier Evangelien zu erkennen, besonders aber im Lukasevangelium, das uns auch den Bericht über die Kindheit des Johannes überliefert.

In den ersten vier Kapiteln des Lukasevangeliums scheint das Leben Jesu denselben Verlauf zu nehmen wie das des Johannes. Der Engel bringt die Ankündigung zu Zacharias (vgl. Lk 1,5f.), nur wenig später zu Maria (vgl. Lk 1,26f.), Johannes wird geboren und von den Nachbarn besucht (vgl. Lk 1,57-58), dann ist Jesus an der Reihe, geboren zu werden und von den Hirten besucht zu werden (vgl. Lk 1,57-59;.Lk 2,1f.), Johannes ist in der Wüste und predigt (vgl. Lk 3,1f.) und Jesus beginnt sein Amt erst, nachdem er von Johannes getauft wurde und in der Wüste war (vgl. Lk 4,1-13).Das Zeugnis des Johannes wird bis in den Tod reichen, da er aufgrund seiner unbequemen Lehre als erster stirbt (vgl. Mk 6,17f).

Eine missverständliche Interpretation dieses Textes könnte zu der Annahme führen, dass Jesus Johannes nur nachfolgt, während der Evangelist das Gegenteil meint: Johannes nimmt vorweg, was Jesus tun wird. Das Leben des Johannes ist in gewisser Weise eine Vorahnung des Lebens Christi, mit dem Unterschied, dass alles, was Johannes vollbracht hat, von Jesus in vollkommenerer Weise vollbracht werden wird.

Die Empfängnis von Johannes ist ein Wunder, da seine Eltern alt und unfruchtbar waren (vgl. Lk 1,7), die von Jesus ist noch wunderbarer, da Maria keinen Mann kennt (vgl. Lk 1,34), d. h. sie ist eine Jungfrau. Bei der Geburt des Johannes kommen die Nachbarn, um sich über seine Geburt zu freuen (vgl. Lk 1,58), bei der Geburt Jesu sind es die Engel des Himmels, die die Herrlichkeit Gottes verkünden (vgl. Lk 2,13f.).

Johannes ist „die Stimme des Rufers in der Wüste“ (Lk 3,4), Jesus ist der Sohn (vgl. Lk 3,22).

Johannes ist der Vorläufer in allem, was nur das irdische Leben Jesu betrifft, doch wir dürfen nicht vergessen, dass der Sohn Marias auch der Sohn Gottes ist.Das Johannesevangelium zeigt dies im ersten Kapitel auf recht deutliche Weise.Die ersten drei Verse des Prologs lassen keinen Zweifel daran.

„Im Anfang war das Wort und das Wort war bei Gott und das Wort war Gott. Dieses war im Anfang bei Gott. Alles ist durch das Wort geworden und ohne es wurde nichts“ (Joh 1,1-3).

Das Wort, das später Fleisch wird (vgl. Joh 1,14), war schon da, bevor Johannes ins Dasein tritt (vgl. Joh 1,6). Johannes ist sich dessen sehr wohl bewusst, denn er sagt selbst, dass der, der nach ihm kommt, insofern an ihm vorbeigegangen ist, als er schon vor ihm existierte (vgl. Joh 1,30).

Das zweite Ereignis, das Jesus Johannes vorangehen lässt, ist natürlich die Auferstehung. Vor Jesus waren viele wieder zum Leben erwacht, wie Lazarus (vgl. Joh 11), aber Christus ist der erste, der über den Tod triumphiert. Das beste Bild, um dies zu erklären, ist das des Volkes, das in Exodus 14 dem Meer gegenübersteht. Diejenigen, die sterben, gehen in das Wasser hinein, diejenigen, die wieder lebendig werden, sind diejenigen, die am anderen Ufer landen. Am Ufer der Ägypter ist Christus der erste, der in dieses Meer hineingeht und auf der anderen Seite wieder herauskommt.

So wird das Leben des Johannes vom göttlichen Leben Jesu eingerahmt, der vor ihm war und der als Erster siegreich von den Toten aufersteht. Sein Leben ist ein Zeugnis für das Leben Jesu und nicht das Modell, von dem das Leben Jesu eine Kopie wäre. Er ist der Vorläufer, er kommt einfach, um den Weg zu bereiten, damit der, der der Erste ist, hindurchgehen kann. Seine Mission ist jedoch alles andere als nebensächlich, da er uns ein Beispiel gibt, dem wir folgen sollen.

Als Stimme lehrt uns Johannes, dass wir nicht die Herren der Botschaft sind, die wir weitergeben müssen; als Vorläufer zeigt er uns, dass auch unser Leben ein Zeugnis ist, das das Kommen des Herrn vorbereiten soll.

Unser Leben muss wie das von Johannes nach dem Vorbild Jesu sein. Es muss ein Zeugnis sein.

Unser Leben sollte als Eingangstür zu Jesus dienen. Diejenigen, die uns sehen, sollten den Wunsch haben, näher zu kommen, um zu sehen, damit wir sie dann auf Jesus hinweisen können, so wie Johannes es tat.

 

Schlussfolgerung

Diese kurze Überlegung führt uns dazu, in Johannes ein Vorbild für die Verkündigung des Evangeliums zu finden. Er ist die Stimme und der Vorläufer. Was er sieht, sagt er und was er sieht, stammt nicht von ihm, sondern von Gott, der ihn gesandt hat. Er bereitet den Weg für das Kommen des Herrn, indem er Bekehrung predigt und auf den hinweist, der wahrhaftig das Lamm ist.

Dieses Lebenszeugnis fordert alle, die das Evangelium verkünden wollen, zur Vorsicht auf: Man darf nicht in die Falle tappen, sich selbst zu verkünden. Das Evangelium, das wir zu verkünden haben, ist das Evangelium Christi und das Leben, das wir zu führen haben, ist das seine.

Die Welt, in der wir leben, ist eine Art spirituelle Wüste. Daher müssen wir die Gelegenheit nutzen, um die Frohe Botschaft zu verkünden, da der Mensch gerade in der Wüste Gott findet. Das Zeugnis von Johannes dem Täufer warnt uns auch: Wer sich entscheidet, den Herrn auf die eine oder andere Weise zu verkünden, wird sein Blut vergießen, wie der Herr selbst. Dennoch brauchen wir die Hoffnung nicht aufgeben: Wie Johannes ist auch Christus gestorben, und eines Tages wird Johannes wie Jesus auferstehen.